Je ne suis pas encore partie, mais je vous poste déjà des cartes postales.
J'aime beaucoup les moulins, leurs rondeurs, les ailes... Je comprends que Claude François ait aimé vivre dans un moulin. Ils font partie comme les phares de notre patrimoine culturel qu'il faut conserver, même s'ils ne servent désormais rarement à moudre le blé comme dans les temps passés.
On pense aussi aux Lettres de mon Moulin d'Alphonse Daudet, un texte savoureux à redécouvrir : j'ai trouvé un site où vous pouviez relire le texte entier : "in libro veritas" : http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre2685.html
J'ai choisi un extrait sur la nouvelle "Les deux auberges" pour la saveur de la description d'éléments simples, et le rythme :
"C'était en revenant de Nîmes, une après-midi de juillet.
Il faisait une chaleur accablante. À perte de vue, la route blanche, embrasée, poudroyait entre les jardins d'oliviers et de petits chênes, sous un grand soleil d'argent mat qui remplissait tout le ciel. Pas une tache d'ombre, pas un souffle de vent. Rien que la vibration de l'air chaud et le cri strident des cigales, musique folle, assourdissante, à temps pressés, qui semble la sonorité même de cette immense vibration lumineuse..."
à suivre ici : http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre2685.html#page_156